mercredi 5 juillet 2006

Les prêtres homosexuels au bûcher !

Une note historique publiée récemment sur le site d'un Ordre religieux nous le rappelle tragiquement :
En 1566, une bulle pontificale de Pie V autorise à punir de mort les homosexuels [1], même quand ils sont prêtres.

Pie V, qui vient d’être élu pape, fut un Dominicain exemplaire dans sa piété, sa dévotion et son sens des responsabilités. Son premier souci pontifical est de faire des États pontificaux—et particulièrement de la ville de Rome—un lieu homogène et parfait. C’est le rêve d’une nouvelle Jérusalem : les prostitués et les homosexuels sont les premières victimes de ce nettoyage ; les juifs seront expulsés en 1569 ; les journalistes (qui sont apparus depuis peu) seront arrêtés en 1572.

Jusqu’alors, le statut de clerc protégeait les homosexuels des poursuites pénales. À partir de Pie V, il n’y a plus de « privilège » : entre 1569 et 1572, les prêtres accusés d’homosexualité brûleront sur les bûchers romains comme les autres.

[1] On les appelle différemment selon les époques : « sodomites » au moyen-âge, « invertis » au XIXe siècle, « homosexuels » et « gays » au XXe siècle.

Aujourd'hui, il n'est plus possible de les brûler ; alors, on les calomnie en les traitant d'immatures, de narcissiques, de manipulateurs, etc. Mais si on pouvait, je suis sûr qu'on les enverrait encore au bûcher.
Une simple question : quelqu'un peut-il me dire combien de personnes Jésus a-t-il brûlé dans les évangiles ?...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Très bonne conclusion.
La réponse vient de Jésus lui-même:"que celui qui n'a jamais péché lui jette la 1ère pierre..."

Anonyme a dit…

Cette question que tu poses est pour moi lancinante : qui Jésus a-t-il exclu, voué aux gémonies, brûlé ?
Je me reconnaîs de plus en plus mal dans une Eglise qui condamne, qui montre du doigts des enfants de Dieu. Où est la cohérence entre parole, Parole et actes ?
Pourtant, religieux pendant 21 ans, ayant quittémon ordre il y a deux ans, je ne veux pas quitter l'Eglise, car je crois que nous ne pouvons vivre seuls notre attachement à Jésus.
Et j'aime à fredonner dans ma prière : O Seigneur, tu m'as séduit, et je me suis laissé séduire. Ton amour fut le plus fort et mon coeur s'est bien rendu."
Oui, je suis toujours sous l'amour du Christ...

Anonyme a dit…

En ce petit matin de la saint Benoît, où Paris est déjà baigné d'une belle lumière pour une chaude journée, lire de telles horreurs à de quoi refroidir ! Avoir la foi est vraiment de l'ordre de la grâce ! Et notre pape Benoît XVI a encore du chemin à faire pour aimer et respecter ceux qui aujourd'hui auraient pu être brûlé il y a peu de siècles.
Saint Benoît, patron de l'Europa, prié pour nous !
François

Anonyme a dit…

Il faut resituer les choses en leur temps. Du temps de St Pie V, c'eût été un progrès, aux yeux de nos "droits de l'homme" de ne plus réserver au commun des mortels qui n'avaient certes pas choisis leurs tendances homophiles la gloire du bûcher, mais aussi à ces pauvres prêtres que protégeait leur état.
Aujourdhui, on voudrait interdir à de jeunes hommes aux tendances homophiles l'accès aux Sts Ordres !...Comment, je vous le demande peut-on connaître les tendances profondes d'un jeune, surtout s'il se sent traqué. Par ailleurs ces tendances peuvent s'éveiller plus tard.
J'ai donc la faiblesse de croire, sans aucun laxisme au demeurant sur notre état de pécheurs qui pris "in genere" peut être dit "contre nature" puisqu'il flétrit l'Image de Dieu en chacun de nos êtres, que le Christ qui ne juge ni ne condamne effectivement personne mais vient comme Médecin de nos âmes, peut "faire feu de tous bois". Or il s'agit bien d'un feu qu'Il est venu allumer. Le Feu du St Amour, le feu de l'Amour d'Amitié et de la correction fraternelle...J'ai vu, dans notre Eglise Syro-Othodoxe-Francophone, au contact de nos moines qui jamais ne jugeaient,écoutaient inlassablement, qui toujours respectaient, accueillaient mais fermement dirigeaient vers le Pur Amour de véritables miracles dans la grâce du St Esprit.
Oui, je crois au miracle! je crois que là où vit l'Eglise du Christ,il n'y a pas de jugement négatif, elle est simplement là présente aux humaines réalités, les porte dans la prière, et par la Grâce, la Lumière et la Forçe de l'Esprit qui l'habite, le conduit à maturation et, s'il le faut transformation. Oui, "le Seigneur fait feu de tous bois"!