jeudi 13 juillet 2006

Navarro "valse" !

Je me permets de reprendre ici deux commentaires que j'ai faits sur deux excellents blogs :

celui de Cathogay :
Navarro-Valls termine sa charge sur des propos odieux bien à son image, et malheureusement pas drôles du tout : d'après un article lu dans la presse, "si le Pape n'a pas directement critiqué les positions et les réformes du gouvernement espagnol lors de sa rencontre avec José Luis Rodriguez Zapatero, le Premier ministre, le porte-parole du Vatican Joaquin Navarro Valls s'en est chargé pour lui. Il a, en effet, critiqué la position du chef du gouvernement espagnol qui avait choisi de ne pas assister à la messe dominicale célébrée à Valence par le Pape : il a déploré cette absence, inédite selon lui, et jeté de l'huile sur le feu en le comparant à plusieurs dictateurs encore en activité dans le monde. Ainsi il a rappelé que, lorsque Jean-Paul II est allé à Cuba, même «Fidel Castro n'a pas déserté la messe», ni un José Ortega, ancien président sandiniste du Nicaragua, ni le général Jaruzelski, numéro un à l'époque de la Pologne communiste, qui avaient participé à des messes présidées par Jean Paul II.
L'exporte-parole du pape oublie qu'en 1997, lors de la messe de clôture des Journées mondiales de la jeunesse de Paris, ni le président de la République, Jacques Chirac, ni le premier ministre d'alors, Lionel Jospin, n'avaient assisté à la messe célébrée par le pape polonais."

et celui de Dieu nous aime :
"On ne va pas à la messe par courtoisie ou par devoir diplomatique, on y va parce qu'on y croit. M. Zapatero a eu du courage de rompre avec des habitudes odieuses : quand on pense que M. Navarro-Valls vante le fait que des dictateurs sanguinaires sont allés à la messe du Pape, on croit rêver !!! Que je sache, M.Zapatero n'a tué personne, mais il a oeuvré très concrètement pour plus d'amour, de respect et d'égalité dans son pays en autorisant le mariage et l'adoption pour les homosexuel(le)s. Voilà ce qui est vraiment chrétien ! Et qui vaut beaucoup plus aux yeux de Dieu que d'assister à une messe concélébrée par des évêques espagnols qui l'ont quasiment insulté dans la presse en le traitant de "Caligula" !
Par ailleurs, il est clair que l'Eglise espagnole n'accepte pas que le politique prenne son autonomie et elle est prête à n'importe quelle forme de pression pour maintenir son autorité et sa puissance, mais elle oublie que le Royaume de Dieu n'est pas de ce monde, et en ce sens elle trahit la volonté de son Seigneur qui est de rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Saint Paul également rappelait que les chrétiens devaient se soumettre aux lois civiles. Quand il s'agit d'une dictature à la Pinochet ou à la Franco, l'Eglise collabore, mais quand il s'agit d'un démocrate comme Zapatero, elle regimbe : voilà qui en dit long sur ses intérêts politiques..."

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Oui, on ne le dira jamais assez: il y a quelque chose de scandaleux (blasphématoire?) à célébrer l'eucharistie devant des dictateurs sanguinaires. Mais si je comprends bien la logique actuelle, il est normal de refuser la communion à un député qui a voté des lois que la hiérarchie réprouve, mais on donnerait la même communion à un Pinochet... curieux sens de la communion eucharistique...

Anonyme a dit…

Tout comme le dit Catholorenzo, je trouve scandaleux qu'on ait supporté ou supporte encore les pires dictateurs et qu'on lapide des hommes intègres et droits, qu'on flagelle des cathogays parce qu'ils sont gays !
JéSUS, JE PENSE, AURAIT DU MAL à S'Y RETROUVER...

Anonyme a dit…

Navarro est parti, tant mieux...je n'aime pas dire ce genre de choses, mais rien qu'en le voyant, on a tout compris du bonhomme. Comment Jean-Paul II a-t-il pu le garder si longtemps? Je n'oublie pas (entre autres) qu'il voulait (alors qu'il n'est pas ordonné) invalider les prêtres à orirentation homosexuel.
Comme tu dis, on peut s'attendre à des écrits de fiel, bon vent à lui.
Bien à toi
Benoît